Un petit violon à trois cordes, un luth et un éventail pour homme, voilà les trois accessoires indispensables pour engager un Pingtan, c'est-à-dire un dialogue chanté comme il se pratique depuis quatre siècles à Suzhou (province du Jiangsu). Déclamé en dialecte local, il se nourrit d'histoires anciennes, de joutes verbales et de jeux de mots.
Le petit musée installé dans l'ancienne demeure de la famille Shen à Suzhou permet d'assister à une représentation et de découvrir l'histoire de cet art. Difficile toutefois d'en apprécier la finesse en raison de l'obstacle de la langue auquel se heurtent y compris les Chinois natifs d'autres provinces.