Extraits de Chine

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Avec son ouvrage Zhou Enlai, l'ombre de Mao (Perrin, 2010, 380 p.), Gao Wenqian nous livre un portrait tout en nuances et nettement moins flatteur du Premier ministre du Grand Timonier (1949-1976) que celui auquel nous sommes habitués aussi bien en Chine qu'en Occident. Avant de s'installer aux Etats-Unis où il devient enseignant à Columbia University (New York), Gao Wenqian collabore aux recherches qui aboutissent à la publication, en Chine, des biographies officielles de Mao Zedong et de Zhou Enlai. Ce travail lui permet d'avoir accès à l'ensemble des archives du Parti communiste chinois. En 2003 à Hong-Kong puis en 2009 aux Etats-Unis, il publie une nouvelle biographie dont ce livre, en français, est la traduction.

Comme l'explique Andrew J. Nathan dans son propos introductif à l'ouvrage, "grâce aux recherches de Gao Wenqian dans les archives secrètes du Parti, nous possédons le premier portrait véritablement humain du Premier ministre chinois. Loin de la figure de légende, Gao Wenqian éclaire le caractère d'un personnage complexe. Sorti presque intact des épreuves de la Révolution culturelle grâce à sa faculté d'adaptation aux caprices contradictoires de Mao, Zhou est aussi le dirigeant qui a réussi à renouer des relations avec l'Occident et le serviteur torturé par un sentiment de culpabilité pour avoir mis en oeuvre les projets destructeurs de son maître pendant la Révolution culturelle".
Dans son livre, Gao Wenqian montre que Zhou Enlai ne se faisait aucune illusion sur les manœuvres de Mao pour conserver coûte que coûte le pouvoir mais qu'il obéissait à une disposition profondément servile, se refusait à prendre tout risque personnel et souhaitait par dessus tout  être le second dans l'ombre du chef.
Un livre décapant sur un personnage clé, encore idolâtré, du panthéon communiste chinois et qui permet de revisiter tous les épisodes de la révolution maoïste, en puisant aux sources les plus documentées de l'histoire de la Chine moderne.

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Mots clés: Histoire Politique
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Avec son dernier ouvrage Le parapluie de Simon Leys (éd. Philippe Rey, 2015, 252 p.), Pierre Boncenne nous fait redécouvrir un auteur à l’action éclatante et… une époque sinistre. Simon Leys est mort le 11 août 2014.

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Mots clés: Arts Histoire
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C’est une belle exposition de photos, Un train pour le Yunnan,  que présente de février à avril 2015 le musée Guimet autour de la construction, dans les années 1900, de la vertigineuse ligne de chemin de fer longue de 470 km, reliant Lao-Cai en Indochine à Yunnan-fu (depuis devenue Kunming), capitale de la province chinoise du Yunnan. L’exposition présente des photographies de Georges-Auguste Marbotte (1861-1936) léguées au musée en 2014, agréablement complétées par celles d’Auguste François, ancien consul de France au Yunnan de 1900 à 1904. Les photos reprises dans ce billet sont de Marbotte et les figures sont extraites de "Le chemin de fer du Yunnan Vol. 1et II, Paris, Imprimerie G. Goury).

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Mots clés: Diplomatie Histoire Yunnan
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Le Musée de la soie de Hangzhou (Zhejian) et le Musée de Shanghai possèdent de magnifiques vêtements de soie portés par les anciens empereurs de Chine et les hauts fonctionnaires de l'Empire...

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Mots clés: Economie Histoire Shanghai
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Alors que la Coupe de monde de football 2014 se termine sans que la Chine se soit distinguée d'une quelconque façon, c'est pourtant dans l'Empire du Milieu que ce sport est né ! Surprenant.

Cette peinture montre l'empereur Taizu des Song (960-1127) jouant au football. Ce jeu, qui s'appelait cuju en chinois, était déjà très populaire à l'époque des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.). Les ballons étaient couverts de cuir et rembourrés de cheveux. Le premier ballon gonflable est apparu vers la fin des Tang (618-907). Il était fait avec une vessie d'animal entourée d'une enveloppe de cuir. Sous les Song (960-1127), l'enveloppe était opposée de 8 à 12 morceaux de cuir.

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Mots clés: Histoire Société
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Mots clés: Arts Histoire Shanghai
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Contrairement à l'Europe ancienne, celle des Grecs et des Romains, la Chine, depuis les temps les plus reculés, a toujours accordé la plus haute importance à l'éducation et à la formation intellectuelle de son élite. Un système de concours  et donc de préparation aux concours fut mis en place dés -1200 avant J.C. par le pouvoir impérial, servant à l'admission aux charges gouvernementales. L'étude d'un certain nombre d´auteurs classiques dont Confucius et Mencius, servait de base à l'éducation intellectuelle et morale des fonctionnaires-lettrés, les fameux mandarins. En règle générale les hautes fonctions de l'Empire n'étaient donc ni héréditaires ni monnayables ni ne s'octroyaient par faveur sauf aux périodes décadentes de l'histoire de la Chine. Les mandarins étaient reconnaissables à leur tenue vestimentaire (plastron, bouton sur leur coiffe indiquant leur grade...). Mais la formation trop littéraire des lettrés sembla inadaptée au début du XXe siècle face au déclin de la Chine et à la supériorité technique et scientifique des puissances occidentaleś. Le système des examens impériaux fut aboli au début des années 1910 et l'on commença à envoyer des étudiants étudier en Europe et aux États-Unis. À Nanjing, il existe un musée des examens impériaux.

 

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Mots clés: Histoire
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Au XIXe siècle, Nanjing devint la capitale des Taipings qui réussirent à s'emparer de la majeure partie de la Chine méridionale.  La révolte  des Taipings (1851-1864), inspirée par la foi chrétienne  était farouchement anti-Mandchous.  Son leader, Hong Xiuquan, fonda le Taiping Tianguo (royaume céleste de la Grande Paix). Il interdit l'opium, la mixité et tenta une redistribution de la propriété privée. En 1864  les forces de l'armée Qing, des soldats britanniques et des mercenaires américains et européens encerclèrent Nanjing, la capitale des Taipings. Après un siège de sept mois, elles prirent la ville et massacrèrent les défenseurs Taiping. Près de vingt millions de Chinois moururent au cours de cette guerre civile.  Dans son livre "Les tribulations d'un Chinois en Chine" (une très bonne lecture !), Jules Verne met en scène le personnage d'un ancie Taiping.

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Mots clés: Histoire Jiangsu Religions
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Si les étrangers viennent guère à Nanjing (Nankin), les visiteurs chinois sont nombreux à se rendre dans cette ancienne capitale de la Chine, située dans la province du Jiangsu. Elle fut la capitale de l'Empire du milieu sous la dynastie Ming (1368-1644) puis de la République de Chine. C'est aussi là que fut signé le premier des "traités inégaux" ouvrant plusieurs ports chinois au commerce étranger et contraignant la Chine à payer une énorme indemnité de guerre et cédant Hong-Kong aux Britanniques. Nanjing fut aussi la capitale des Taipings. Mais pour les Chinois d'aujourd'hui c'est surtout la ville martyrisée par les Japonais en décembre 1937. Ils y massacrèrent 300 000 personnes. Le mémorial du massacre de Nankin (photos) attire des foules considérables de Chinois,signe que les plaies sont mal refermées, d'autant que le Japon n'a pas présenté les excuses que la Chine attend.

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Mots clés: Histoire Jiangsu
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Mots clés: Histoire Zhejiang
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Canton abrite un musée fort intéressant consacré à la Révolution de 1911 qui mit fin au pouvoir impérial de la dynastie mandchoue des Qing. Bâti à l'occasion du centième anniversaire de cet événement majeur dans l'histoire de la Chine, il met en lumière toutes les forces politiques et sociales, tous les acteurs qui y prirent part et en particulier le révolutionnaire cantonais Sun Yat-sen (1866-1925).

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Extrait de  : préface de Olivier Cosson, Les Derniers Jours  de  Pékin,  de Pierre Loti, Petite Bibliothèque Payot, 2014

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Mots clés: Histoire Pékin
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Pour trouver le Petit livre rouge, ou plus exactement les "Citations du président Mao Zedong", (Mao Zhuning yulu en chinois), rendez vous directement dans le quartier des antiquaires de n'importe quelle ville chinoise. A Chengdu, capitale de la province du Sichuan, vous pouvez vous en procurer un, authentique, usé, écorné pour une centaine de yuans (13 euros environ) avec le nom biffé en rouge de son initiateur, Lin Biao. C'est cet ancien ministre de la Défense et chef de l'Armée de libération qui a eu le premier l'idée, en 1964, de diffuser auprès des membres de l'armée rouge des extraits de discours ou d'écrits du Grand Timonier pour se faire bien voir. Mais le parti communiste chinois décida dès 1966, avec le lancement de la révolution culturelle dont le livre est un symbole, de le diffuser à toute la population. On estime qu'il fut imprimé à 900 millions d'exemplaires, ce qui en fait le livre le plus lu au monde avec la Bible. Du temps de Mao, tout citoyen chinois devait en posséder un, le lire et l'avoir toujours sur lui. Des séances d'étude de la "pensée Mao Zedong" furent organisées dans toutes les écoles, tous les collèges, lycées et lieux de travail, séances auxquelles il était obligatoire de participer. Après que Lin Biao eut tenté sans succès d'assassiner Mao en septembre 1971, le parti souhaita effacer toute trace de son existence et demanda aux Chinois de rayer son nom et sa photo en présence de Mao dans les pages de garde du livre (voir photo). Après l'arrivée au pouvoir en 1978 de Deng Xiaoping, le petit livre rouge disparut assez vite de la circulation pour devenir aujourd'hui le symbole d'une période révolue. Mais à Chengdu, comme ailleurs en Chine, on continue de vénérer le grand homme. La statue de Mao en marbre blanc domine la place Tianfu (photo), au centre ville, alors que Deng Xiaoping, originaire du Sichuan, et père de la politique d'ouverture encore en vigueur, n'en a pas...

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Mots clés: Histoire Politique Sichuan
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Le 4 juin prochain marquera le vingt-cinquième anniversaire des événements de Tiananmen. Mais la jeunesse chinoise ignore tout de ce qui s'est passé ce jour-là et n'a aucun moyen de s'informer puisque le gouvernement chinois maintient un silence total sur ces événements, nous indique un jeune Chinois de dix-neuf ans rencontré à Lijiang ce week-end. 

A Pékin, des dizaines de militants ont été arrêtés, assignés à domicile ou interrogés par la police au cours des dernières semaines pour avoir tenté de rendre hommage aux centaines ou aux milliers de militants sans armes qui ont été blessés ou tués lors de la répression de juin 1989, selon un communiqué d'Amnesty International en date du 28 mai 2014. Selon la presse de Hong-Kong, tous les dispositifs de sécurité ont été renforcés à l'approche du vingt-cinquième anniversaire. Cette attitude du gouvernement chinois contredit les déclarations du président Xi Jinping  en faveur d'une plus grande ouverture.

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Depuis toujours le thé du Yunnan, vendu sous forme de ces grosses galettes  aplaties, est fort apprécié.C'était déjà vrai à l'époque de la Route du Thé et des Chevaux. L'engouement des Tibétains  pour le thé du Yunnan fut tel sous la dynastie Tang (618-907) qu'un accord fut conclu avec la Cour impériale pour pouvoir échanger du thé contre leurs chevaux très prisés.

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Mots clés: Histoire Tourisme Yunnan
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Si ce n'était la croix, rien ne distinguerait l'église de Dali (Yunnan) d'un temple bouddhiste de type bai, la principale ethnie de la région. Construite en 1927 à l'initiative d'un prêtre européen, elle fut fermée après la Révolution de 1949 et confisquée par le gouvernement. Pendant la Révolution culturelle (1966-1976), les catholiques comme tous les autres croyants furent contraints de renoncer à leur religion. La centaine d'églises du diocèse de Dali connut le même sort. De 1950 à 1970, l'église de Dali servit d'école primaire puis de lycée. Elle rouvrit en tant que lieu de culte en 1984, mais en l'absence de prêtre, ce n'est qu'en 1998 que le service religieux put reprendre.

Dans la région, le christianisme a été répandu par des missionnaires francophones venant de Belgique, de Suisse et de France. On compte actuellement environ 80 000 catholiques dans cette région caractérisée par sa très grande diversité ethnique (Tibétains, Lisus, Nus, Du Long, Bais, Jingpos et Hans).

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Nous devons à la Chine quatre inventions majeures : la poudre à canon, la boussole, l’imprimerie et le papier. C’est dans ce pays où l’idée d’entrelacer finement des fibres, de les lier ensemble avec de la colle pour en constituer une sorte de toile à la surface unie, est apparue précocement. L’invention du papier allait permettre aux Chinois de faire de l’écrit l’une des valeurs fondamentales de leur civilisation comme l’a révélé en 1900 la grotte de Dunhuang (Gansu) murée vers l’an 1000 pour protéger des milliers d’anciens manuscrits.

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Mots clés: Histoire

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